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Les plaisirs minuscules . . .
9 septembre 2020

La folle histoire du NIE - 9 septembre 2020

policia 

La folle histoire du NIE

Le NIE, numéro d’identification des étrangers, est le Graal espagnol pour tout étranger souhaitant effectuer la moindre petite démarche administrative sur le territoire.

Étant ressortissante d’un pays de l’UE, rien de plus simple, dans les faits. On vous rappelle partout que sans le NIE, vous n’existez pas. Impossible d’ouvrir un compte bancaire, de prendre le bus ou d’aller vous inscrire dans une école de langues.

Il suffit juste de prendre RDV dans un commissariat de police avec le formulaire en question et la copie de votre document d’identité. Afin de ne pas rester trop longtemps illégale en arrivant à Vigo, j’avais pris un RDV avant de partir en Espagne. Temps d’attente pour le rendez-vous : deux semaines et demie. De plus, avec la Covid, impossible d’aller à la police ou à la mairie sans avoir préalablement pris RDV sur Internet.

Finalement, aujourd’hui c’est le jour J. Il me faut absolument ce numéro si je veux pouvoir m’inscrire à l’école de langues puisque les inscriptions ne sont ouvertes que jusqu’à vendredi (l’histoire de l’école de langues est un autre chapitre !)

Arrivée devant l’officier de police, tout se passe merveilleusement bien jusqu’au moment où il nous donne un papier sur lequel est inscrit le prix à payer pour la procédure. Le point important c’est qu’on ne peut pas payer dans les bureaux de la police et qu’il faut aller dans une banque homologuée pour s’acquitter de cette dette. On demande gentiment au policier, qui cela soit dit en passant est aussi aimable qu’une porte de prison, comment ça se passe si les banques sont fermées (Il est 13h30 et la sieste est également un autre chapitre). Il nous dit d’un ton indifférent qu’il faudra rependre un RDV pour revenir.

Tachycardie, sueurs intenses.

Qui dit autre rendez-vous, dit trois semaines d’attente, et qui dit trois semaines d’attente, dit walou l’école de langues.

Vite, trouver une banque.

Tel Tom Cruise dans Mission Impossible, Rubén tapote sur son téléphone pour trouver la banque la plus proche. La première banque est ouverte, youpi, mais on ne peut effectuer de paiements jusqu’à 11h (hein ?? Blagounette de mauvais gout ? non non).

La deuxième indique qu’elle est ouverte (re-youpi), mais la porte est fermée et la lumière éteinte à l’intérieur. Sieste anticipée ?

La troisième banque est la bonne et grâce à Dieu, on peut payer cette fameuse taxe par CB. On retourne à la police et là, Monsieur l’agent nous remet gracieusement le sésame, qui, au final, n’est rien d’autre qu’une pauvre feuille A4 dument tamponnée. Franchement, ils auraient pu faire l’effort pour faire les choses bien. Je sais pas moi, une carte plastifiée qui rentrerait dans le portefeuille non ? Parce que pour ces fameuses démarches administratives, il faut l’original. Trop pratique de transporter sa petite pochette A4 !

Bref, il est là, on va bien en prendre soin. 

 

 

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